Le petit groupe du 166 M.T. partit de bon matin rejoindre leurs partenaires argonnais fraîchement pacsés.
Comme tous les jeunes couples, les deux moto-clubs, imaginaient la nuit torride qu'ils allaient passer après leurs retrouvailles.
Embrassades, poignées de mains pour les plus timides, chaleureux et bruyant accueil de la part de nos hôtes.
Après un bon repas, nous voilà gonflés à bloc pour avaler des kilomètres sur les belles routes d'Argonne (ces routes d'Argonne, qui sont tout comme les vieilles moto: "Elles sont belles, mais plutôt douloureuses pour nos délicats fessier.")
Un petit arrêt à l'ossuaire, visite, repos, quelques tranches de rigolades et la horde sauvage repart en quête de nouveaux horizons.
C'est quant le soleil avait dépassé son zénith que nous arrivâmes dans un ancien monastère au milieu des bois.
Jacky, nous fit découvrir histoires et anecdotes dont ce saint lieu était chargé autour d'un banquet digne d'une BD d'Asterix et Obelix. (D'ailleurs, on était venu avec Obelix)

Tel le loup garou, c'est à la nuit tombée que de terrifiantes créatures enfouies au plus profond de certains se réveillèrent.
Jean Marc, que l'on avait eu du mal à reconnaitre à son arrivé, rasé, les cheveux coupés et délicatement peignés, sentant bon la savonnette, était redevenu, encouragé par Nono, le bûcheron rustique auquel nous étions plus habitués.
Ah, Nono! Sachez que contrairement aux croyances locales, il ne parle pas tout le temps...
Non, non...
La nuit il crie! Et chasse les mauvais esprits à coup de bassines en fer.
Nous comprîmes alors que nous ne dormirions point.
Jacky, essaya d'exorciser les plus possédés par le diable du samedi soir, en entonnant toutes les demi heures des chants d'églises d'une magnifique et puissante voix d'ecclésiastique. (Le Jacky argonnais est un animal diurne.)
Le lendemain, tout était rentré dans l'ordre, mis à part le fait, d'avoir l'impression d'être plus fatigué qu'avant de se coucher... Bizarre!

Suivit alors une rafraichissante balade entrecoupée d'enrichissantes découvertes culturelles.
Puis, ce fut le moment des déchirant au revoir.
Bref, on à bien rigolé, vivement la prochaine!

COMMENTAIRE DE JEAN MARC
Le " bucheron rustique",qui a troqué sa tronçonneuse contre une moto le temps de la période estivale, va bientôt la ressortir et il y a des têtes qui vont tomber. Surtout celle d'un petite jeune. Et en parlant de savonnette ,le jour ou j'aurai la chance de partager sa douche, il n'a pas intérêt de laisser tomber la sienne.
C'est vrai qu'on a passé un bon week end, et maintenant je sais comment faire taire Nono.Vivement le prochain week end avec cette super équipe qu'est EMRA.
1 commentaire:
Autant se faire taper dans la lune la première fois, ça pique aux yeux ,et après on s'habitue très vite!!!!!!ça changera quand même!
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